Nos gais lurons au jardin, par un magnifique soleil printanier!

La vie est belle, quand on est un petit chiot, que le soleil brille, et que l’on peut gambader joyeusement dans une belle herbe printanière, sous l’oeil attentif de maman Jade et de quelques autres potes de la meute des grands! C’est ce que semblent penser nos petits bichons maintenant âgés de six semaines et demie. Les soucis, ils ne connaissent pas! Leur vie est insouciance et jouissance de l’instant présent.

Mordiller une feuille sèche, une branche de sapin; saisir son frère ou sa soeur à l’aide de quenottes naissantes; s’abriter sous « l’aile » de maman Jade : que de jolis instants à vivre dans une journée!

Et il y a tellement à observer dans les alentours; tant de bruits à tenter d’identifier; d’odeurs à découvrir, que la vie n’est pas prête d’être monotone pour nos petits lutins en pleine découverte du vaste monde qui les entoure.

Pour terminer cet article, une petite vidéo filmée alors que les ouvriers du chanter voisin étaient à la pause! 🙂

Le balcon et le jardin sont parmi les endroits favoris de nos petits bichons. Bien sûr que le sol bétonné de notre balcon n’offrira jamais à nos petits chéris les multiples trésors que possède un jardin. Mais, on y trouve malgré tout quelques fleurs de tilleul séchées. Et surtout, depuis le balcon, on toise depuis une hauteur certaine tout ce qui passe dans la rue. Ce qui donne un sentiment de supériorité à nos petits lutins? Non, pas du tout! Un peu de curiosité peut-être. Et ils sont tout de même impressionnés de regarder depuis là-haut tellement plus bas. Je me suis d’ailleurs déjà posé la question si nos petits chiens pouvaient éprouver comme nous le vertige. Et je me suis répondu par l’affirmative à cette question, compte tenu de ce que j’ai pu observer.

Deux montages-photos ci-dessous : sur le premier, les chiots sont au balcon par ciel couvert. Et sur le second, ils explorent le jardin par une forte bise et un soleil magnifique, la météo de ce jour.

Six semaines révolues pour nos petits zamours havanais! Le moment de recevoir leur troisième vermifuge, de subir une petite coupe de griffes, et surtout, surtout, d’enfin découvrir le jardin!

Le jardin! Mais quelle découverte! Un véritable coffre aux trésors pour nos petits amis si enthousiastes! Une pâquerette, un brin d’herbe, un bout d’écorce, une feuille sèche, une branche de sapin qui touche le sol, une araignée… Sans oublier toutes les nouvelles odeurs à renifler grâce à un odorat tellement plus puissant que celui des humains!

J’ai adoré observer mes jolis quadruplés à la découverte de ce nouveau monde! Tellement beau de les voir sautiller pour la première fois dans l’herbe, tels de petits cabris. Se pavaner, une feuille sèche dans la gueule, tentant d’éviter par tous les moyens de se faire dérober un si précieux trésor! Faire des rouler-bouler dans l’herbe pour échapper à leur poursuivant! Tellement beau de les voir exprimer si joliment leur joie de vivre par chacun de leurs gestes!

A voir l’enthousiasme de nos petits lutins découvrant pour la première fois tant de petits « riens », on aurait presque envie de tout redécouvrir pour la première fois, blasés que nous sommes devenus à force de savoir sans plus apprécier!

Merci, chers petits lutins, pour tant de belles leçons de vie si joliment données!

Les découvertes de nos bébés s’intensifient au fil des semaines qui passent.

L’extérieur, avec tous les bruits du chantier voisin, ils ont commencé à s’y familiariser au balcon, un poil plus éloigné du chantier que leur terrain de jeu extérieur. Et c’est avec beaucoup de plaisir qu’ils ont découvert cet endroit, apprécié par tous les chiots nés chez nous, à l’exception d’une seule portée. Les photos ci-dessous témoignent de jolis moments passés par la petite famille au balcon.

L’autre découverte de taille de nos bébés bichons, c’est la meute des grands. En effet, nos poupons vivent leurs toutes premières semaines de vie avec leur maman. La découverte de la meute des chiens adultes vient ensuite. Les adultes de leur côté sont toujours impatients et curieux de découvrir les nouvelles petites frimousses vivant sous leur toit. Ainsi, quand je leur présente les chiots, ils se précipitent avec tout l’enthousiasme de leur race pour renifler ces petits êtres tout neufs dont ils connaissent l’existence, mais sans avoir encore pu les identifier. Une fois ces petites personnes rencontrées, chacun retourne la plupart du temps à ses occupations. Et on retrouve systématiquement Eole, Lutine, Opale, souvent Jazz, et parfois Barbie, auprès des chiots.

Nos petites mamans havanaises… C’est la scène de la photo ci-dessus – dont Hélys et sa fille Eole sont les actrices – qui est à l’origine de cet article.

En effet, chacune de nos petites mamans havanaises, aussi différentes soient-elles, se sont montrées maternelles avec leurs bébés. Comme les mamans humaines, telle chienne a semblé préférer s’occuper de ses chiots tout petits, et telle autre a paru plus à l’aise alors que ses bébés étaient un peu plus grands, aptes à partager un moment de jeu avec elle.

L’instinct maternel de nos petites mamans m’a émerveillé et continue de le faire à chaque nouvelle maternité. Nul besoin de suivre des cours pour savoir comment accueillir leurs bébés et en prendre soin. Elles savent : une main invisible les guide!…

Ce que je trouve intéressant aussi à observer – et c’est en lien avec la photo ci-dessus – c’est l’évolution du comportement d’une maman à l’égard de son chiot qui reste à l’élevage. Un cas qui s’est présenté à plusieurs reprises à la vie est belle : Melody vit avec trois de ses enfants : Aïcha, Barbie et Mookie. Jade vit avec sa fille Opale. Et Hélys, avec sa petite Eole.

Ainsi, Melody est la seule à être restée maternelle durant des années avec Aïcha et Barbie qu’elle léchait avec grand soin. Puis, elle a pris le même soin de son petit dernier, Mookie, dont elle continue à laver les yeux énergiquement, alors que ce dernier va avoir six ans.

Jade, de son côté, donne occasionnellement une très dynamique leçon d’éducation à sa fille Opale, sans que cette dernière ne semble rechercher plus particulièrement son contact.

Le lien entre Hélys et Eole est quelque peu différent : Eole recherche beaucoup le contact avec sa maman, qui lui répond avec force grognement. Mais Eole n’est pas de ceux qui se découragent au moindre obstacle. Ainsi, sur la photo ci-dessus, on voit qu’elle a imposé à sa maman la proximité à laquelle elle aspirait tant! Sacrée petite Eole!…

Ci-dessous, cinq photos de quelques-unes de nos petites mamans durant leurs maternités respectives :

Barbie et ses bébés

Jade avec son actuelle portée

Lutine avec ses deuxièmes quintuplés

Opale avec Cleo

Hélys avec sa petite Eole

Shana, Fiby, Marley et Charly ont à présent cinq semaines. Leurs progrès dans tous les domaines en si peu de temps sont magnifiques.

Les chiots nouveaux-nés qui vivaient il y a peu dans une sorte de bulle avec leur maman, sont devenus des petits chiens interactifs, attentifs, enthousiastes, sociables, câlins, drôles, et j’en passe.

Ces petits lutins ont commencé à exercer leur ouïe à toutes sortes de bruits pas toujours rassurants. A force de les entendre, ils les intégreront à du « déjà connu » et donc banal.

Leur vue aussi s’est considérablement améliorée au fil des jours, de même que leur mobilité. Shana en particulier a l’agilité d’un petit cabri.

Que de découvertes à faire encore durant les cinq semaines restantes qu’ils vivront à la vie est belle! Je me réjouis de les accompagner dans cette tranche si passionnante de leur existence!

Shana

Fiby

Marley

Charly

La fratrie réunie

Maman Jade et ses poupons nous offrent quotidiennement des spectacles tantôt drôles, tantôt touchants. Toujours intéressants à observer et à tenter de comprendre.

Après la tétée, la bouillie! Jade observe ses bambins se dirigeant vers cette gamelle de bouillie qu’ils semblent tellement apprécier. Elle les attend de pattes fermes, sachant comment elle va retrouver ses petits porcinets après leur repas solide :

Une fois les petits estomacs rassasiés, on se lèche les uns les autres, avant de se diriger vers maman, qui débarbouille vigoureusement les frimousses de ses bambins :

« Approche-toi davantage, Charly, que je puisse de nettoyer! »

Et quand les petits lutins sont rassasiés, quoi de plus agréable que d’entamer une sieste tout contre maman!

A présent, regardons quelques portraits de nos petits amis, si différents et semblables à la fois, si touchants et expressifs aussi :

Observons-les à présent en interaction : il y a le nettoyage d’après bouillie, dont les petits se chargent en partie avant de passer vers maman Jade. Il y a aussi ce fameux jeu inscrit dans leurs gènes de « qui est le plus fort »! Ainsi, à presque quatre semaines, ils passent une bonne partie de leur temps d’éveil à jouer en se mesurant, avec force grognements. On tente d’imposer sa supériorité, non seulement pas le geste, mais également par la voix qui se doit d’être impressionnante… Sacrés petits lutins qui nous font la vie tellement belle!