Un mardi de mai à la vie est belle…
On pouvait y observer des chats, des chiens, des fleurs, des arbres, des peintures même, et tant d’autres choses encore.
Des chats : un en particulier, répondant au nom de Corsaire, toujours en quête de compagnie havanaise. Son air seigneurial et sa belle robe régulièrement dessinée, attirait le regard.
Des chiens : des petits chiens à poil long, de race havanaise, de tous âges et de couleurs diverses se tenaient tranquillement au jardin, quelque peu assommés qu’ils étaient par des températures déjà élevées pour eux. La présence du chat semblait sortir certains de leur douce torpeur, préoccupés qu’ils étaient à lui manifester leur affection indéfectible.
Le tilleul trônant fièrement devant la maison était à présent vêtu d’une magnifique parure vert tendre hautement appréciée par la gent ailée du quartier.
Un seul coquelicot pour le moment, nous dévoilait sa beauté jusque là cachée par l’enveloppe recouvrant ses pétales. De magnifiques iris s’épanouissaient également sous ce magnifique soleil printanier égayant faune et flore.
Diverses peintures étaient disposées dans la propriété et captaient le regard : l’une d’elles me plaisait particulièrement, composée d’un personnage joyeusement vêtu et semblant être en pleine réflexion.
Et puis, il y avait aussi ce que l’on ne voyait pas, mais que l’on sentait et entendait : le parfum des lilas, le chant des oiseaux notamment, entre bien d’autres bruits et odeurs…