Laisse-moi dormir, Eole, je suis fatiguée! Voilà ce que Cerise semble dire à Eole, qui meurt d’envie de la couvrir de bisous! Et comme Eole ne peut guère réfréner cet amour fou qu’elle éprouve à l’égard de la gent féline – celle qui évolue à la vie est belle en particulier – Cerise, après une première rafale de bisous, étend ses délicates pattes blanches, toutes griffes dehors, avec une lenteur et une douceur spectaculaires, et les plonge dans la belle fourrure de sa vis-à-vis. Eole, quelque peu décontenancée, tente de se retirer pour se défaire avec peine de ces pattes un poil gênantes. Et une fois libérée, Eole s’élance de plus belle sur une Cerise toujours aussi imperturbable, pour lui démontrer une nouvelle fois cet amour jaillissant du plus profond de son être, qu’il lui est totalement impossible de ne pas exprimer!…