Nos petits soleils havanais brillent toujours, que le ciel soit illuminé par l’astre du jour, ou qu’il soit sombre et menaçant. Que le vent se déchaîne, que les nuages s’amoncellent, que des trombes d’eau descendent du ciel, peu importe. Nos petits soleils havanais sont là, illuminant nos vies de leur gentillesse, de leur joie de vivre, de leur fidélité indéfectible, de leurs pitreries, de leurs sottises aussi.
Ces ravissants petits soleils, pour briller de tout leur éclat, ont besoin de la bienfaisante présence de leur maître. D’un maître bienveillant vers lequel est dirigée toute leur affection, toute leur attention. Ce maître pour lequel ils vivent jour et nuit. Ce maître qui, lorsqu’il s’absente, est attendu comme nul être humain est capable d’attendre son semblable.
On ne répétera jamais assez qu’un chien, isolé de sa meute humaine, est un chien puni. De même qu’un loup, isolé de sa meute, est un loup sanctionné par celle-ci.
Nos petits compagnons havanais – puisque c’est d’eux que nous nous entretenons – sont des animaux de meute. Et lorsqu’un chiot quitte la meute canine de son élevage et rejoint sa famille, c’est cette famille qui va composer sa nouvelle meute. Une meute qui lui doit un maximum de présence pour que ce petit soleil havanais brille de tout son éclat et dispense toute sa chaleur.